Les Vipères de Valenciennes ont pour la première fois de leur histoire atteint la finale des playoffs de national 2 ; ils succèdent ainsi à Dunkerque, dernière équipe du nord à avoir atteint ce niveau en 2004. Les Korvers l’avaient emporté contre la même équipe à laquelle Valenciennes sera opposé à La Rochelle : Boé.
La marche des Vipères pourrait se résumer à deux mots : incertitudes au point de départ et progression constante. Incertitudes, parce que les Vipères ont entammé les playoffs avec pas moins de 4 blessés parmi les titulaires et une défaite de 7-8, sous la pluie qui avait laissé tous les joueurs dans l’amertume. Valenciennes a ensuite surpris Ronchin chez lui, emportant les deux matchs chaudement disputés. Contre Ermont, le retour des titulaires a donné confiance aux Vipères qui ont emporté les deux matchs, le deuxième avec un écart de plus de dix points. Le grand test est venu la semaine suivante contre Argancy, annoncée comme la plus puissante attaque de N2. Deux belles victoires, 4-3 et 8-6, arrachée avec les tripes et le brio des lanceurs, Sébastien Tabary et David Martin.
A partir de là Valenciennes a commencé à y croire. La défaite contre les Patriotes, 1-6, un bon match mais qui s’est joué sur une mauvaise manche. Quoi qu’il en soit, ce qui importait était de battre le PUC : ce qui fut fait de belle façon, 6-2. Si les Vipères avaient un objectif ultime, c’était de passer ce premier tour… mais l’appétit vient en mangeant ! Sans trop de pression mais déterminés, ils se sont présentés à Argancy pour affronter Chartres. Victoire de 17-6, le meilleur match de l’année et peut-être de l’histoire de Valenciennes : aucune erreur, des frappes opportunes, de la stratégie payante.
Puis en finale ce fut Montigny, équipe motivée avec un bon esprit de jeu. Le match fut serré jusqu’en 7e manche, alors que les Vipères, qui menaient 7-4, vont marquer 7 points. Résultat final sur un « closing » de Florian Bossez : 14-5.
Les chances de Valenciennes pour la finale ?
« Aussi bonnes que celles de Boé », selon le coach de l’équipe, Louis Dupont.